Réparer son smartphone, sa tablette ou son PC portable : un geste écologique
Pourquoi faut-il protéger l’environnement ?
On entend très souvent parler de protection de l’environnement.
En quoi sommes-nous concernés ?
Quel impact cela a-t-il sur notre quotidien ?
Protéger l’environnement, c’est contribuer à préserver la vie et le bien-être des peuples et des populations. En effet, il y a dans la nature nos réserves de nourriture et d’eau potable. L’air est notre source d’oxygène et le climat est important pour notre survie. La biodiversité est un réservoir potentiel de médicaments… En somme, préserver l’environnement, c’est préserver ce qui nous a été donné comme moyens de subsistance.
Tout ce que nous mangeons et buvons provient, même après transformation, de la nature. Donc si nous la polluons, cela finit par se retrouver un jour ou l’autre dans notre assiette. Ces polluants peuvent nous faire développer des maladies ou des malformations.
Nous devons donc faire en sorte que la nature produise une eau et une nourriture saines, en quantité suffisante. Pour cela, il faut éviter au maximum de polluer les sols et les mers, rejeter dans l’environnement des produits chimiques sans précaution ou les répandre à l’excès.
Également, l’air est indispensable à notre vie : nous ne pouvons pas survivre plus de quelques minutes sans respirer. L’air nous apporte l’oxygène, carburant de nos cellules.
Mais en respirant, nous n’inhalons pas que de l’oxygène, nous absorbons également beaucoup d’autres choses. À chaque inspiration, les gaz et les particules qui se trouvent dans l’atmosphère rentrent dans nos poumons et certains sont nocifs pour notre organisme.
Nous devons donc veiller à ne pas polluer la nature, et ceci, bien qu’étant avant tout la responsabilité des états et des grandes entreprises, nous concerne tous. En faisant chacun un petit pas pour l’environnement, on peut faire évoluer les choses dans le bon sens et contribuer à la bonne santé de notre planète.
Le smartphone, la tablette ou le PC portable et son rapport avec l’environnement
Le smartphone ou la tablette pour ne citer qu’eux, contient 4 grandes catégories de matériaux : des métaux, des matières plastiques, du verre et des céramiques. Chacun de ces matériaux étant principalement issu de matières premières non renouvelables, l’augmentation du nombre de smartphones, tablettes et PC portables a eu pour conséquence d’accroître fortement les activités d’extraction, avec des conséquences fâcheuses pour l’environnement.
L’engouement pour les technologies associées aux appareils électroniques s’est accompagné d’une augmentation de la fabrication et d’une utilisation accrue des métaux. On pourrait même parler de surexploitation à l’échelle de la planète.
D’autre part, aucun des métaux que l’on retrouve dans la composition de ces mêmes appareils n’est extrait en Europe. Le poids de la Chine est notamment considérable pour certaines matières présentes dans la composition des appareils électroniques dont elle détient la majorité, voire presque la totalité de la production : antimoine, gallium, indium, terres rares avec plus de 90% de la production mondiale (dont le praséodyme et le néodyme). De plus, l’extraction minière contribue à la destruction d’écosystèmes et à des pollutions diverses, comme sur l’eau en raison de l’usage intensif de procédés d’extraction chimique dits de flottation et de lixiviation.
La fabrication industrielle des composants des appareils électroniques conduit quant à elle à des taux très élevés de pollution aux phtalates, solvants chlorés et métaux lourds, notamment dans les eaux de rejets. Prenez par exemple le téléphone, il faut mobiliser 70 kg de matières premières pour le produire, le fabriquer et l’éliminer, soit 600 fois le poids d’un téléphone !
Enfin, l’acheminement par bateaux et autres moyens de transport des pièces de rechange des téléphones mobiles, tablettes, PC, etc…, est moins coûteux et moins polluant que de faire venir ces objets électroniques neufs dans leur boîte d’origine. La raison est simple : ceci prend moins de place.
Changer souvent de smartphone, une triste réalité
Nous changeons de smartphone en moyenne tous les 2 ans alors que dans la majorité des cas, il est encore en état de fonctionner.
Lorsqu’un téléphone rencontre un problème, seul un faible nombre de propriétaires essaient de le faire réparer. Dans la plupart des cas, la question de la réparation ne se pose même pas.
Les consommateurs trouvent leur téléphone rapidement obsolète, ce qui les incite à le renouveler prématurément.
Cette situation s’explique par des facteurs technologiques (les téléphones sont toujours plus performants), sociaux (effet de mode, mimétisme) et psychologiques (engouement pour la nouveauté, désir de consommer et d’acheter, plaisir de posséder du neuf).
Des chercheurs ont même mis en évidence que les utilisateurs d’appareils électroniques avaient tendance à les négliger ou les égarer à l’approche de la mise sur le marché d’une nouvelle version.
Les fabricants et les opérateurs de téléphonie entretiennent cette obsolescence ressentie en déployant des stratégies marketing de différenciation de leurs produits, nous poussant à toujours vouloir le smartphone, la tablette ou le PC portable dernièrement sorti, avec de nouvelles fonctionnalités et un design perfectionné.
La publicité joue également un rôle incitatif en ranimant sans cesse notre désir de posséder. Ainsi, le sentiment de satisfaction que nous procure l’achat d’un nouvel appareil s’épuise peu à peu, au profit d’un turn-over soigneusement orchestré par les entreprises.
En cas de panne, optons pour la réparation du smartphone, tablette ou PC portable
Si votre smartphone, tablette ou PC portable tombe en panne et qu’un élément se casse, il y a de grandes chances qu’il puisse être réparé. Seuls certains dommages majeurs peuvent rendre ces appareils irrécupérables, mais la plupart du temps la réparation est techniquement réalisable. Néanmoins, le coût et la prise en charge de la réparation varient selon les cas :
Si le problème provient d’une mauvaise utilisation du smartphone, tablette ou PC portable (écran brisé dû à un choc, oxydation liée à un contact prolongé avec un liquide, détérioration de certains éléments suite à une forte exposition à la chaleur…), la réparation ne pourra pas être couverte par votre garantie et sera donc à votre charge. Il est donc important de bien vous renseigner, de faire attention à votre smartphone ou tablette et de leur offrir les moyens de protection adaptés (film de protection, coque, housse…).
Si le problème n’est pas lié à l’utilisation ni à l’usure normale de l’appareil, mais à un défaut du produit en lui-même, la réparation pourra être prise en charge par le vendeur ou le fabricant, sous certaines conditions.
En tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’avec ou sans garantie, la réparation d’un téléphone portable ou d’une tablette revient presque toujours moins chère que d’acheter un nouvel appareil. Les constructeurs fabriquent et vendent les différentes pièces détachées qui composent ces objets électroniques, celles-ci sont donc en général facilement disponibles sur le marché. Il ne reste plus qu’à trouver un réparateur qui saura faire preuve de professionnalisme pour une réparation de qualité.
Que faire lorsque l’on veut se séparer de son smartphone, sa tablette ou de son PC portable ?
En France, on ne collecte actuellement qu’une infime partie des appareils électroniques en fin d’usage et on estime qu’au moins 30 millions d’entre eux dorment dans nos tiroirs.
Nous sommes en effet près de la moitié à conserver notre ancien mobile, tablette ou PC portable même après l’avoir remplacé, quel que soit son état.
Bien qu’ayant perdu sa valeur d’usage, l’appareil garde bien souvent à nos yeux une valeur utilitaire (il peut nous resservir plus tard), sentimentale ou encore économique (il nous a coûté cher et pourrait être revendu). Le téléphone portable même inutilisable est un objet peu encombrant, facile à stocker et dont on oublie rapidement l’existence.
S’il peut s’avérer judicieux de mettre de côté un téléphone, une tablette ou un PC portable encore potentiellement fonctionnels pour leur donner une seconde vie en passant par la case réparation, les conserver chez soi pendant des années alors qu’on ne les réutilisera pas peut en revanche s’apparenter à une forme de gaspillage. Nos appareils électroniques contiennent de précieuses ressources pouvant être en partie récupérées pour fabriquer de nouveaux produits utiles au consommateur. Par ailleurs, ceux-ci renferment des substances toxiques et polluantes qui peuvent présenter des dangers aussi bien pour notre santé que pour l’environnement, si celles-ci ne sont pas traitées conformément aux normes écologiques de traitement des déchets électroniques.
Offrir une deuxième vie à son smartphone est un geste simple, écologique et parfois même solidaire. Par une réparation parfois peu coûteuse, on peut profiter encore longtemps de son appareil ou en faire profiter quelqu’un d’autre qui en aurait besoin. Cela revient à faire ce qu’on appelle du « réemploi » : le smartphone, la tablette ou le PC portable est donné ou vendu à un tiers qui l’utilise pour le même usage. Ces objets conservent leurs statuts de « produit » et ne deviennent pas des « déchets ». Et ceci fait du bien, à notre petite échelle, à la planète.
Si vous ne pouvez plus vous servir de votre appareil ni le donner, essayez de le rapporter à l’opérateur ou au distributeur qui vous l’a vendu. Vous trouverez souvent dans ces lieux des points de collecte dédiés aux déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE), mis en place par les deux éco-organismes en charge de cette filière de déchets : Eco-Systèmes et Ecologic.
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